Le dessinateur fou
Voici encore un petit poème de ma composition... Bon, alors, ce n'est pas très gai... MAIS le fait est qu'il est plus facile d'écrire dans la tristesse que dans l'allégresse ! Cela étant, non-non-non, je ne suis pas complètement à plat, désespérééééééééééééééééééééééééééééééééééééée ! Bon, je ne vais pas mentir, je ne suis pas plus non plus franchement joyeuse comme je l'étais quand j'ai posté ce message sur mon blog le 23 avril dernier. Mais donc, je ne suis pas pour autant à pleurer des litres de larmes chaque jour ! Je suis... ni joyeuse, ni (trop) triste... Bon, en somme... ça va assez bien, quoi.
Bref, cette introduction pour dire en substance : inutile de paniquer ! (Cela dit, je me demande bien QUI pourrait paniquer en lisant ça, vu le grand néant de commentaires posté sur mon blog ces temps-ci ! )
Bon, et puis en plus, franchement, je ne suis pas au mieux de ma forme écriturement-de-poèmes parlant... Ils ne sont pas terribles-terribles...
(voilà, avec tout ça, vous êtes prévenus ! )
---<>--- Le dessinateur fou ---<>---
Sous la main du dessinateur fou,
Je me démène pour me séparer de lui,
Sous la main du dessinateur fou,
Je songe à la marionnette que je suis.
Son crayon m’invente
Mille et une amours vaines,
Mille et une histoires sans fin,
Mille et une espérances,
Mille et une illusions.
Sous la main du dessinateur fou,
Je me débats dans l’abîme d’un profond puits,
Sous la main du dessinateur fou,
Je lutte pour ne pas plonger dans la nuit.
Son crayon me trace
Mille et une immenses peines,
Mille et une fleurs sans jardin,
Mille et une malchances,
Mille et une prisons.
Le dessinateur fou joue avec moi
Mais je ne m’amuse pas.
Il faudra pourtant bien qu’un jour
Le dessinateur m’oublie
Et me laisse enfin finir seule
Ce qu’aujourd’hui j’ose à peine entamer.