concert de Tokio Hotel au Transbordeur
Voici donc le récit de cette soirée... je ne vous garantis pas l'ordre des évènements, et j'en oublie certainement plein, mais ce qui est sûr, c'est que tout ceci est du vécu !
20 h 25, l'excitation monte... ça crie déjà dans la salle...
20 h 30, juste à l'heure... ça commence !
Musique spatiale (et non pas spéciale )... jeux de lumières... paf, voilà Gustav qui apparaît derrière sa batterie (hurlements). Puis Tom (re-hurlements)... puis Georg (re-re-hurlements)... et ça commence ! On entend Bill qui commence à chanter, mais... où est-il ? Tout le monde gueule, ne comprenant pas ce qu'il se passe... (ON VEUT BILL ! ) Et puis IL bondit sur la scène ( et là, bien sûr : "hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" encore plus fort !) !!!!!!!!!
Et là, là... on oublie vraiment tout... l'envie d'aller aux petits coins, le mal de dos, de jambes... le seul truc que je sentais encore, c'était le mal de bras, à rester levé comme ça tout le temps... du coup, je changeais régulièrement de côté... Et puis le sac qui rebondit dans le dos quand tu sautes
Un truc de fou ! Quand on ne chante pas, on hurle...
Dans la salle, pendant tout le concert, on a pu regretter la présence des parents qui accompagnaient leurs enfants, et qui descendaient avec eux devant... z'avaient pas l'air cons, stoïques, au milieu de filles en furie Y'avait aussi un papi, qui était pas déchaîné, mais il dansait un peu, c'était comique ! Et puis c'était sympa, les vigiles faisaient passer des bouteilles d'eau dans le public pour qu'on ne se déshydrate pas (paraît même que au premier rang, il les forçait à boire ! ) ...et d'ailleurs on en a ramené une, de ces bouteilles !
Et pendant ce temps...
Bill se déchaîne sur la scène (d'ailleurs, Aline, qui ne l'appréciait pas plus que ça avant, impressionnée par sa façon de bouger et tout, l'adore maintenant ), tout est fabuleux... synchro, les trois (Tom, Bill et Georg), pour bondir sur la scène quand commence la chanson Schrei (et derrière, à chaque fois qu'on crie "Schrei !", le mot apparaissait, en gros... vous verrez sur les photos ! ). Bill vient de temps en temps près de son frère (trop mignonnnnnnnnnnnnnn ! )... et, mais oui... "durch den monsun"... en regardant Aline (jalouse que je suis ) !
Il parle en allemand, et pratiquement personne ne comprend ce qu'il dit, mais c'est pas grave, on crie !
D'ailleurs... il voulait nous faire faire une variante de la chanson thema nr.1... normalement, ça fait : "sie ist thema nummer eins, zwei, drei, vier und fünf und sechs !", et il voulait qu'on fasse "sie ist thema nummer eins, zwei, drei, vier ...[silence]... fünf und sechs !"... il nous a fait répéter trois fois, pour qu'on comprenne... QUE-DALLE impossible, pratiquement tout le monde a fait normalement Et là, Aline a remarqué le regard que Tom lançait à son frère... l'air de dire "non mais laisse tomber, elles sont tarées !"
Un truc assez comique aussi (enfin, pas quand t'es à la place de la fille, là t'es plutôt, "Mais-euh !" ). Alors, en fait, la scène, elle était faite avec une avancée, à un endroit. C'est là où Tom venait exciter les filles tout en jouant de sa guitare, et où Bill allait titiller ces demoiselles... Eh ben, là, y'avait une fille SUPER BIEN PLACEE, de façon à ce que quasiment tout ce que Bill chantait ici, c'était en la désignant, elle... Et quand il fait comme ça, le très tentant "komm und rette mich" ("viens et sauve-moi"... quand tu veux mon chou ), il tendait le doigt vers elle, et si elle tendait le bras aussi, elle arrivait à... 15 cm de sa main la rage
Y'a aussi une fille qui s'est évanouie...
Et puis... il y a aussi eu Gustav, qui restait seul sur la scène, s'emportant dans un solo de batterie, acclamé par la salle "Gustav, Gustav, Gusatv, Gustav !"
Et... bien sûr, le traditionnel lancement d'eau sur le public (j'en ai reçu de Tom, Bill et Gustav ), suivi d'une petite lampée pour eux, et zou ! dans le public, la bouteille (et le bouchon d'un autre côté )... et re-bellotte avec les serviettes éponges (celle de Bill est tombée à 1 mètre de moi )
Et voilà, ça y est, c'est déjà fini. On hurle encore un peu, mais la lumière est revenue dans la salle, et sur la scène, on s'affaire déjà à ranger... C'est fini. Le rêve est terminé.