Without a Trace

9 décembre 2007

F B I : p o r t é s d i s p a r u s

A l'origine de la série, un producteur, Jerry Bruckheimer, fort du succès des Experts, qui décide de s'emparrer d'une réalité américaine : chaque année, aux USA, 850 000 personnes disparaissent.

Les affaires d'enlèvement rélèvent réellement du FBI, mais les disparitions atterissent chez un shérif, ou un détective de la police criminelle. La décision d'inventer un service spécifique du FBI est donc prise, afin de ne pas embrouiller les spectateurs dans une montagne de procédures compliquées. En dehors de cette invention, tout est fait pour coller le mieux à la réalité : les créateurs s'entournet d'anciens agents du FBI, de policiers, de juges... Les agents ne sont pas sans arrêt arme au poing, mais passent du temps à réfléchir...

La série s'appellera dans un premier temps Vanished (Disparus), avant de trouver son actuel nom, Without a Trace (Sans une Trace).

Dès le commencement, le succès est au rendez-vous. Without a Trace devient la série la plus regardée, juste après... Les Experts. La différence de cette série, par rapport aux autres enquêtes policières, c'est qu'il n'est pas (toujours) question de résoudre un crime. Les enquêteurs découvrent la vie entière, souvent surprenante, de la personne disparue. Dans les autres séries, on ne sait pas par qui, mais on sait au moins que quelqu'un a été tué. Ici, on ne connait pas la fin. Peut-être même que le disparu ne sera pas retrouvé, comme dans la réalité. Il peut s'agir d'une disparition involontaire, corps caché après un meutre, kidnapping pour viols, ou bien dans le but d'offrir une vie meilleure à la personne enlevée... Mais le disparu peut aussi être parti de son plein gré... Il peut aussi être parti pour une raison, puis avoir été tué au cours de sa fugue... Tout est possible.

En Amérique, après chaque diffusion de la série, on peut voir un spot de quinze secondes avec des photos de personnes réellement disparues, et le numéro à contacter pour donner des informations. Afin de se rappeler que ce sont des histoires... mais pas seulement.