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Le blog d'Idril Anwamanë
Le blog d'Idril Anwamanë
  • Moi qui suis ici, pour tous, Alice, 19 ans, j'ai un secret... A vous, je peux bien le révéler : mon nom est Idril Anwamanë, et je suis une elfe, perdue dans le monde étrange des hommes... Mais chuuuuuuuuuuuuuut... Ne le répétez à personne !
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6 mars 2009

oui, mais ; non, mais

   Je commence à écrire ces articles… nous sommes le jeudi soir, il est dix heures et demie. Quand je finis, c’est le vendredi, il est plus de minuit et demie. J’ai mon ordinateur portable posé sur les genoux, et le lecteur de DVD me raconte le film Oui, mais…. Oui, mais… un film qui m’a oui__maisdonné quelques pistes pour contrer certaines moqueries et autres piques que les uns et les autres pouvaient m’envoyer. La principale : l’ironie. J’ai essayé, et je m’en souviens toujours à l’occasion. Heureusement, il n’y a plus tellement d’ "occasions". En rajouter une couche sur ce que dit le moqueur. A la Cyrano : « Ah, non, c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !.. bien des choses en somme. En variant le ton,- par exemple, tenez : agressif : « Moi, si j’avais un tel nez, il faudrait sur le champ que je me l’amputasse. ». Amical :  « Mais il doit tremper dans votre tasse ! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! ».
Descriptif : « Un nez, que dis-je, c’est un cap, c’est une péninsule ! ». ». Oui, c’est bien joli… sauf que… si ça marche, la personne en face peut se dire qu’alors, elle peut en rajouter. Et elle en rajoute. Et on en rajoute. Et elle en rajoute. Et on en rajoute. Et, alors que dès le début, on a ravalé sa peine pour faire preuve d’autodérision, il faut encaisser encore, et laisser croire qu’on s’en fiche vraiment. Pourtant, non, on ne s’en fiche pas, pas du tout. Quoi qu’on veuille en dire, personne n’aime cela. Personne. Vraiment personne.

lady   J’écris ces articles en regardant Oui, mais…, et je me mets à pleurer, et à entendre les battements de mon cœur qui résonnent dans mes oreilles.

   Heureuse, je dis que je suis heureuse. Ou en tout cas, "que je ne suis plus malheureuse", ce qui est un tout petit peu plus exact. Dire que je suis bien moins malheureuse serait davantage correct.

   Oui, un jour, j’habiterais dans une ville. Certainement pas dans un petit studio, non, ça, je ne supporterais pas vraiment. Et, surtout, je ne veux pas vivre toute seule. Par ne pas vivre toute seule, je n’entends même pas vivre en couple… Enfin, cela dit, je veux bien aussi ! Mais quand bien même, j’aimerais partager mon appartement avec quelqu’un d’autre, un ou une amie. Un jour, je pourrais clamer que je ne veux pas passer mon permis de conduire, en pouvant ajouter que je n’en ai pas besoin grâce aux transports en commun. Un jour, je n’aurais plus besoin de demander à ce qu’on m’emmène pour la moindre envie de cinéma ou de quelconque lèche-vitrine.

   Oui, un jour, je ne me poserai plus mille et une questions pour au final décider de ne rien dire à la personne que j’aime. Rien, rien du tout. Tout au plus, peut-être, quelques petites allusions, dont je ne peux pas lui en vouloir de ne pas les comprendre ou de faire mine de ne pas les comprendre. Et de toute façon, je ne veux pas lui en vouloir. Un jour… je n’attendrais pas des mois pour de toute façon ne jamais rien faire. Un jour, j’oserai dire les choses…

Un jour…

Un jour.

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