20 octobre - quai Branly
Mince, il est tard pour partir ! Bon, vite, le métro ! Zut, j'ai oublié de prendre une bouteille d'eau... Tant pis, je m'en passerais. Je sors à Alma-Marceau, je traverse la Seine, me voilà au musée du quai Branly.
Un ticket pour Teotihuacan, et un ticket gratuit 18-25 pour les expositions permanantes s'il vous plaît ! Merci.
J'entre. Mon souvenir n'était pas erroné. C'est beau. C'est grand. Mais comme ça se veut beau et grand, ça fait juste vulgaire et prétencieux. Une visite qu'on ne sait par où commencer. Des formes pseudo-naturelles, garanties carton-pâte. Bon, tout de même, je revois les expositions permanantes. Je ne m'arrête pas vraiment, ce musée m'agace, décidément...
Allez, maintenant, allons voir Teotihuacan, la cité des dieux. C'est intéressant. C'est intéressant, mais j'en ai marre. Je me pose 5 min, et une gardienne vient me demander de ne pas rester assise là. Bon, mais merde, à 2 mètre du truc exposé ; et à quoi ça sert tous ces machins qui appellent à s'assoir si on ne peut même pas s'y poser ?! J'veux pas m'assoir que devant des vidéos !
J'ai envie de pleurer. Qu'est-ce que je fous ici ? Toute seule ? Je me force à finir : je l'ai tout de même payé ce billet d'entrée !
Je sors. Ouf ! ... Mais me revoilà dans les gaz d'échappement. Décidément, je ne m'y ferais jamais... Allez, direction le métro !
Je croise un groupe de 5 filles, toutes (fausses) blondes, toutes maquillées, toutes à la mode. C'est affligeant. Barbie sur le pont de l'Alma.
Le métro... ah, merde, les gens commencent à sortir des bureaux, je n'y pensais plus ! Bon, finalement, de ce côté-là, il n'y aura pas trop de monde. Je lève les yeux, et je tombe sur cette odieuse affichette "besoin d'une formation en management ?" avec une main qui tient un fouet. Mais on est où pour faire des publicités pareilles ???!!!
Dans le wagon, les gens sont habillés pareil. Comme partout. En noir, en noir et en noir.
J'arrive à l'appartement. Sauvée !
Je n'aime pas le musée du quai Branly.
Paris est triste.