Les amours passées

Amours passées, amours enfantines,

Parfum d’aubépine,

Un héros et une héroïne.

Je croyais que tu serais à jamais ma caféine,

L’amour de ma vie,

Je pensais que toi et moi, ça serait le paradis,

Le rêve accomplit.

Je pensais qu’ainsi, mes yeux ne seraient plus jamais remplis de la pluie

De mon cœur,

Qu’avec toi, plus jamais je n’aurais peur,

Que tu m’enlèverais sur ton scooter ;

Que pour toi, si tu ne daignais pas m’aimer, je serais remplie de rancœur.

Pourtant, te forcer à m’aimer,

Ça, je ne le pouvais,

Je n’y serais jamais arrivée…

Alors, doucement, lentement,

J’ai trouvé mon âme sœur,

Ailleurs,

Qui, peut-être, cette fois, m’aimera,

Et à qui, j’espère, je n’aurais pas à clamer

Les amours passées.