Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog d'Idril Anwamanë
Le blog d'Idril Anwamanë
  • Moi qui suis ici, pour tous, Alice, 19 ans, j'ai un secret... A vous, je peux bien le révéler : mon nom est Idril Anwamanë, et je suis une elfe, perdue dans le monde étrange des hommes... Mais chuuuuuuuuuuuuuut... Ne le répétez à personne !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
25 décembre 2009

"studio live" part 1/2

20 h 08, mardi 22 décembre, dans mon studio. Ces deux jours solitaires ont vraiment commencé lorsque, aux alentours de 13 h 30, le téléphone a sonné à la maison : « Papa, je n’arrive pas à entrer ! » ; phrase qui a eu son écho un peu plus d’une heure et demie plus tard : « Papa, cette fois, je n’arrive pas à sortir ! ». Il faut vous dire que, pour l’instant du moins, il n’y a pas de poignée à cette porte, et que surtout, elle doit un peu coller à cause de la peinture qui n’a pas fini de sécher la dernière fois. Enfin bref.

Déballage de ma valise, qui était drôlement pleine, pour seulement deux jours ! Mais c’est qu’il n’y avait guère que mes habits, justement, qui ne prenaient pas de place. En revanche, j’avais des rideaux, un batik africain, des cadres à photos, une peluche (n’ayant pu me résoudre à choisir entre Stitch et Winnie, j’en ai emporté une troisième, Kaïlin le koala, qui a l’avantage d’être un peu plus petite, et puis au moins, Kaïlin servira à quelque chose ici, que je le prenne enfin un peu dans mes bras, quand il n’y en a d’habitude que pour les deux autres cités plus haut), un dictionnaire de poche et un pot de chocolade (miam !).

studio_dec

J’entreprends de me faire cuire des pâtes. Sur une plaque électrique. Je ne maîtrise pas bien ces engins-là, moi. Mais là n’était pas le vrai problème. L’idée était de manger simplement des pâtes avec de l’huile d’olive et du curcuma. Simple, facile et bon. Non, il ne me manquait pas l’un des ingrédients. Mon père avait amené l’huile et les pâtes en prévision la fois précédente (il était en voiture, lui !), et le curcuma était dans ma valise. Mais…. mais j’avais omis un détail : l’huile, ça fige. Et comme le studio n’est évidemment pas chauffé quand il n’y a personne, elle était figée et bien figée. Après l’avoir posée à côté du radiateur et avoir envisagé de faire chauffer la bouteille au bain-marie, j’ai plus simplement pris un couteau pour récupérer un peu d’huile figée, afin de la faire fondre dans mes pâtes comme on fait fondre du beurre. Ouf ! A table !

Au-dessus du lit, j’ai accroché mon batik africain, et au-dessus du bureau, l’affiche de Mika, cadeau de Noël en avance de ma grand-mère. Le tissu que j’avais pris en pensant essayer de le mettre sur la porte de la salle de bain est trop haut, et plié, ce n’est pas beau (je rappelle que la hauteur – si on peut appeler ça hauteur – sous plafond est de moins de 2 m). Il se retrouve par défaut en couvre-fauteuil. Ce n’est pas très heureux parce qu’on voit toujours les côtés verdâtres, mais ma foi, tant pis, hein !

studio_dec

Là-dessus, je sors. Sans oublier ma clé, mais avec quelques déboires, comme je l’expliquais dans le premier paragraphe.

Premièrement : repérer les magasins bios dont j’ai trouvé l’adresse sur internet. En traversant la place Bellecour, je vois un monde fou dans les rues ! Biocoop. Tour de reconnaissance. Ok. Je rejoins la rue Victor Hugo, que je dois prendre de toute façon puisque je voulais voir plus en détail les boutiques, et que je vais au marché de Noël. A l’Eau Vive, nouveau tour de reconnaissance ; tiens, les carottes sont moins chères qu’à l’autre, bon, j’en prends quelques unes (j’ai bêtement oublié d’emporter quelques fruits ou légumes !). Allez, zou !, au marché de Noël. En fait, j’ai déjà tout vu la dernière fois, je cherche surtout quelques cadeaux. Je trouve des petits trucs sympas pour les enfants de ma sœur Valérie.

Retour à Bellecour, direction la FNAC.

Je trouve le CD pour ma maman (Kate Bush, l’album Never for Ever, avec sa chanson préférée, Army Dreamers), je cherche quelque chose pour Valérie, je prend des Anna Gavalda pour Papa, je me rends au rayon humour pour trouver le cadeau de Jean-François. J’y découvre une nouvelle dépense imprévue à faire, c’est trop tentant d’offrir ce petit bouquin d’Hélène Bruller à ma maman (on aime bien ses 2 bandes dessinées Je veux le prince charmant ! et Je veux toujours le prince charmant !). Je vois le livre de Jean Sarkozy dont avait justement parlé l’un des critiques du Masque et la Plume dimanche (pour le conseiller). Figurez-vous que ce jeune homme ne manque pas d’humour. Pour preuve, son livre s’intitule Ma vie, mon œuvre, mon scooter. Je l’ai feuilleté, c’est à la fois drôle et intéressant. Je regrette presque de ne pas en avoir pris deux…

studio_dec

A côté, au café, Marc Lévy dédicace. Comme s’il n’y avait pas assez de monde comme ça… Avant de partir, je veux voir pour me faire une idée s’ils ont quelques-uns des livres dont je vois ai parlé l’autre jour, les éditions le Pré aux Clercs. Je cherche un moment et demande à deux vendeuses, la seconde me conduisant jusqu’à la bonne étagère. Bon. Les livres de la petite bibliothèque du merveilleux sont vraiment très (trop) petits. C’est bien de les avoir vus, comme ça je sais. Par contre les encyclopédies sont bien. (En même temps, une encyclopédie trop riquiqui ça ne fait pas sérieux !) Et puis je note un livre supplémentaire pour ma liste d’anniversaire : les carnets de croquis du Seigneur des Anneaux (Alan Lee).

En passant devant un présentoir je découvre que le 5e tome de Lou ! est sorti. Mais je ne peux pas être sûre qu’il n’y a pas déjà un Père Noël qui l’ait dans sa hotte ! Dans la queue (qui connait la FNAC sans les queues aux caisses ?), je me rends compte que je n’ai peut-être plus suffisamment de sous pour tout ce que j’ai pris. Gloups ! Je décide de revenir chercher les Anna Gavalda le lendemain, quand j’aurais aussi demandé si quelqu’un sait si a priori si Lou ! sera sous le sapin ou pas. (J’ai demandé, les Pères Noël de la maison ne l’ont pas dans leur hotte. Donc théoriquement, non, il ne sera pas au pied du sapin. Normalement, j’ai indiqué un truc précis aux Pères Noël lyonnais, mais Adeline doit quand même savoir que j’aime bien Lou, alors… ? En même temps, elle s’en rappellerait peut-être si je lui en parlais, mais probablement pas seulement en passant devant. Quant aux Mauriciens, ce n’est pas le genre de cadeaux qu’ils font. Alors je pense que je peux me l’acheter sans trop de risques. Et puis d’ailleurs, tiens, je vais me l’emballer ! – de toute façon, demain c’est le 23, alors ça ne fera qu’un jour d’attente à tenir !)

studio_dec

En rentrant, je prends la pluie. Je me sers à peine de mon nouveau parapluie parce qu’il y a du vent (surtout en traversant le Rhône, je ne vous en parle même pas !!!) et que c’est quand même de la camelote. Je parviens à ouvrir la porte sans problème, pose mes affaires, et redescend vérifier le courrier. Evidemment, c’est là que j’ai de nouveau un problème. Mais enfin, ça aura servit : je crois avoir enfin compris le truc ! Et puis de toute façon, Papa dit qu’il faudra vraiment que je passe de l’alcool sur les joints de cette porte demain, sans quoi à trop devoir tirer pour l’ouvrir, je vais rester avec la serrure dans les mains…

Voilà, c’est le soir, j’ai mangé et me suis fait de la tisane. Il y a encore 8 mois, j’aurais eu peur d’être toute seule comme ça. Mais là, vraiment, je suis bien. Ce fameux déclic, c’était pas du pipeau ! Enfin, ça, je vous le confirmerais après cette première nuit solitaire…

studio_dec

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité